Virginie GROLEAU
Virginie GROLEAU
Née en 1962 à Orléans (45)
L’âme comme credo (bronzes)
Si on est sensible aux portraits de Virginie Groleau, c’est parce qu’on sent qu’il s’y passe quelque chose. Que derrière ces os, derrière cette peau, il y a une âme, quelque chose qui parle, qui s’avance, quelque chose qui pulse. En rendant compte de l’humanité spécifique qu’il y a dans chacun de nous, elle s’adresse à tout le monde. Tous les hommes et toutes les femmes qui vont regarder ses portraits y reconnaîtront cette dose d’humanité qu’il partagent naturellement, étant humains eux-mêmes. Xavier Dambrine, sculpteur
Humanité/Animalité (terres cuites)
Capter l’essence humaine dans sa profondeur et sa simplicité. Inscrire les âmes dans la terre, âmes croisées ici et là ou âmes imaginaires.
Les terres cuites sont parées de couleurs et de peintures guerrières, parfois associées à du bois brut issu des profondes forêts… Ainsi, entre le guerrier et l’animal, le combat s’amplifie jusqu’à fusionner les âmes et les corps. On entend leurs courses poursuites au loin dans les sous-bois…
Tour à tour éthnologue, ethologue et alchimiste, la substance vitale est patiemment extraite de l’argile.
My Precious (crânes enluminés)
Trophées et crânes d’animaux, eux-mêmes déjà sculptures, supports à une facture minutieuse et précieuse… Un esprit de légende est alors convoqué par l’artiste devenue chamane, pour donner à voir son interprétation de leur âme animale. Elle les pare de pigments flamboyants, de poudre de bronze, de feuilles d’or aériennes, d’arabesques délicates et de volutes tribales, comme pour redonner vie autrement à ces animaux, ranimer, raviver leur flamme sauvage.
Les contes de Fées qui font de la Forêt le personnage central, la fête des morts au Mexique, les légendes fantastiques où magie et sorcellerie se côtoient, il y a un peu tout cela dans chaque My Precious.
Chaque pièce est plus unique que jamais, et rend hommage à la vie dans la mort.